100 plongées déjà : le plongeur optimiste qui voit sa bouteille à moitié pleine.
100 plongées seulement : le plongeur réaliste qui sort de l'eau après trente minutes à peine…
En ce 22 août 2020, me voilà avec cent lignes dans mon premier carnet.
Ma mémoire de jeune plongeur (ou ma jeune mémoire de plongeur ?) me permet, pour l'instant de me souvenir de chacune d'entre elles.
Fort heureusement, aucune ne fut ponctuée d'incident ou d'accident majeur et c'est tant mieux !
On n'y compte qu'une petite dizaine de sorties en mer (dont 6 en Méditerranée et 4 en Zélande) et tout le reste en carrière.
Quelle expérience ! Que d'expériences !
J'épinglerai quelques citations de nos moniteurs, entendues avant la mise à l'eau ou juste après, compte tenu des circonstances : "il faut savoir plonger avec tout le monde", "il faut savoir plonger partout", "il est des plongées plaisirs et des plongées techniques… Aujourd'hui ce fut une plongée technique !", "il faut savoir marcher avant de vouloir courir", "si tu sais plonger ici, tu sais plonger partout", "je te promets qu'il y a un silure !", "on ne peut pas continuer comme ça… que comptes-tu faire ?", etc.
Se rendre compte que le Monde du Silence ne porte finalement pas si bien son nom, le froid dans l'eau (5°c à Opprebais en juillet) ou en-dehors (1°c et la neige à Vodelée un 1er décembre), mais toujours chaud à retrouver nos moniteurs et amis plongeurs autour d'un briefing avant de s'équiper !
100 briefings donc et autant de débriefings ! Des moments chaleureux autour d'une bouteille (au contenu libre) où l'on échange nos avis, nos pensées, où l'on refait la plongée, où l'on fait encore mieux connaissance… Il est convenu, par contre, que ce qui se dit au club-house ou autour d'une table n'en sorte pas !
Le plaisir d'avoir découvert un sport-loisir où la compétition n'est pas de mise, où l'entraide est présente, où mes nombreuses contraintes physiques ne constituent pas un frein à l'évolution, du moins pour l'instant.
Partager cette expérience avec mes enfants : savoir chacun de quoi on parle pour avoir vu ou vécu des moments privilégiés dans des lieux aussi inconnus au préalable que splendides, les voir passer de la plongée enfants à la classe ado...
Ce fut aussi l'occasion de rencontrer de nombreuses personnes : moniteurs ou plongeurs, j'ai passé 100 merveilleuses plongées à vos côtés !
Nous avons la chance, au sein du club, d'avoir à nos côtés des moniteurs expérimentés et qui dispensent leurs savoirs et leurs connaissances à chaque occasion !
Je ne vais pas vous citer, un par un, moniteurs ou plongeurs, afin de vous remercier, je n'en citerai que deux : merci à Jean-François Marinus de m'avoir ouvert les portes du club. Je l'ai ainsi baptisé mon Parrain de plongée !
Et la seconde est ma Marraine de plongée, Esther Paître, avec qui j'ai fait ma première plongée (voir photo ci-dessous à Opprebais, mai 2018) et la 100e, en compagnie de mes fils, à La Gombe. Vivement la suivante !
Des regrets ? Très peu : ne pas encore avoir eu l'occasion de plonger avec tous les moniteurs de notre club, ni d'avoir eu l'occasion de tremper mes palmes en mer Rouge…
Mais ce n'est pas trop tard ! Le compteur tourne, les plongées et l'expérience s'accumulent et je ne compte pas m'arrêter là !
Mon plus gros regret est de ne pas avoir découvert ce sport beaucoup plus tôt : Parrain… faut qu'on cause !
Longue vie et prospérité au club comme disait Charles !
A bientôt à la piscine… ou à la mise à l'eau ?
Fred
PS : je n'avais pas l'air trop à l'aise hein sur la photo ;o).